• On quitte Palm Springs satisfait de notre séjour. C’était bien, c’était beau avec un style vaguement art déco et un côté nostalgique des années 50 et des stars d’Hollywood qui y venaient. Mais trop chaud pour nous. 95F en après-midi, c’est intenable sur le bord de la piscine encore moins sur le terrain de golf.  Le condo était propre, assez confortable et près du centre-ville mais le proprio ne gagnera pas de prix de la décoration intérieure.

     Il y a beaucoup de britanniques à Palm Springs et à notre complexe immobilier. Francine s’est fait des amies britanniques et elle a joué au Rummy tous les après-midis. Elle est revenue quelques fois avec le grand sourire de la victoire.  Bref, nous sommes contents de notre séjour mais prêts pour reprendre la route malgré la grippe qui nous assaille.


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    Nous avons choisi Three Rivers, CA comme nouvelle destination parce que c’est la porte d’entrée de Sequoia et Kings Canyon. C’est un itinéraire complexe car il faut contourner les Sierra Nevada mais le GPS nous y amène sans problème.  On roule vers le nord du la CA 325 et on traverse des endroits extraordinairement désolés et désolants près de la base américaine d’Edwards. Sur la CA58, la route est souvent jonchée d’ordures.   Bien avant d’arriver à Bakersfield, la pollution atmosphérique de Los Angeles est parfaitement visible. En fait, elle masque presque les montagnes et le ciel perd beaucoup de son bleu d’azur. Les abords de certains tronçons d’autoroutes sont équipés de gicleurs. Les fleurs et les arbres y poussent mais les automobilistes ont la mauvaise habitude d’y jeter leurs verres de styromousse et ça dépare pas mal le paysage.

    À Bakersfield sur la CA 99, la route est bordée d’orangeraies. Les travailleurs y vont la cueillette et on y voit beaucoup de camions chargés d’oranges et la circulation est parfois dense. Ailleurs, ce sont les vignes que l’on dépouille de leurs raisins. Ici, pas de château ou d’endroits enchanteurs, tout est industrialisé et pas du tout romantique..  Il y a aussi d’immense fermes laitières où tout se passe en plein air mais les vaches s’abritent du soleil sous de grandes toitures. J’imagine le défi de traire d’un tel troupeau. Je suppose que cela se fait sur place avec des camions-citernes. J’aimerais bien en savoir plus à ce sujet.

    Le lendemain nous étions tôt sur la piste et les premiers à traverser la barrière. Nous avons vu quatre ours en moins de 2 heures. Je vous avoue que ce jour là, nous avons mangé notre lunch au centre des visiteurs malgré de nombreux sites de pique-nique car je n'avais nullement l'intention de le partager avec un ours noir.

    Les arbres sont de véritables géants. Un seul mot: Majestueux.

    PHOTOS: https://photos.app.goo.gl/vMNApBHXrnqkXeU1A

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    Samedi 25 octobre 2008. Il y avait pas mal de monde dans le parc et je m'imagine à quel point cet endroit doit être achalandé l'été.  Nous sommes tard en saison et le parc va bientôt fermer; nous sommes chanceux d'avoir du si beau temps pour le visiter. C'est le parc le plus difficile d'accès que nous ayions vu.  Pour atteindre Glacier Point, il faut atteindre les 9000 pieds et la route est passablement étroite et très sinueuse. Limite de vitesse de 15 mph par endroits et il faut mieux s'en tenir à ça car c'est pas l'endroit pour faire une sortie de route.  L'endroit est superbe et unique comme tous les parcs que nous avons vus. 

    N'oubliez pas de faire le plein avant d'entrer dans le parc et si possible allez-y un jour de semaine.

    PHOTOS: https://photos.app.goo.gl/Jt6rsNV2YWRQssp86

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  • La Californie a soif. Très soif. Les principaux réservoirs sont presque vides.  Le Lac Mead, créé par le barrage Hoover sur le Colorado, près de Las Vegas est 100 pieds plus bas que son niveau optimal. Pour le remplir, on espère non pas de la pluie mais beaucoup de neige dans les Rocheuses au cours de l’hiver. L’hiver 2007 a été une bonne année pour la neige (on en sait quelque chose) mais il faudrait plusieurs années comme ça pour améliorer la situation. Pour arroser les vignobles et les vergers de la vallée de San Joaquin ça prend beaucoup d’eau alors je soupçonne que la nappe phréatique est aussi mise à contribution. Là, où la terre n’est pas n’arrosée, la campagne est une terre brûlée de foin jaune court et sec.

    Le paysage californien change énormément avec l’altitude. À partir de 2000 pieds, les eucalyptus et des chênes apparaissent graduellement ça et là sur les flancs des collines et apportent les seules touches de vert dans une immensité de collines dorées et d’un ciel impeccablement bleu.  Dans la lumière dorée de fin de journée, on dirait des tas de cassonade qui se découpent dans le bleu azur.

    Il y a parfois des parcs d’éoliennes (la plupart très anciennes) sur les collines et dans les vallées,  Comme il n’y a pas de végétation à proprement parler, aucun arbre n’a été sacrifié pour leur installation. 

    En regardant ces paysages surréels,  j’apprécie la chance que nous avons au Québec d’avoir autant d’eau et d’hydroélectricité et même de la neige. 

     
     

     


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  •  Après le tremblement de terre de 1989, les autorités de San Francisco ont pris la décision d'éliminer une autoroute surélevée qui surplombait l'Embarcadero, d'y ré-introduire les tramways et de réaménager cette avenue en y  plantant deux rangées de palmiers pour encadrer les voies.   La ville a acquis une cinquantaine de vieux tramways des années 40 provenant de différentes villes américaines mais aussi d'Europe dont Milan et Zurich. Les streetcars ont été repeints à leurs couleurs d'origine. Ce n'est pas le grand confort et c'est bruyant mais c'est formidable de rouler dans ces vestiges.  Et puis, ils ne polluent pas et le frais de passage est seulement de 1,50$. Evidemment, si l'un tombe en panne, les autres doivent attendre. Ces vieux streetcars circulent principalement sur deux longues avenues, l'Embarcadero qui longe le bord de mer et une partie de Market qui tranverse la ville en diagonale.  Avec plus de 40 collines, San Francisco est très accidentée, les trolleybus et les cablecars prennent la relève dans les fortes pentes. Il y a aussi des autobus conventionnels et un métro.  Pour le transport en banlieue, plusieurs ferries relient les villes de la Bay à San Francisco et le BART (Bay Area Rapid Transit), un train de banlieue rapide s'étend vers le nord à plus de soixante milles.

    Nous avons choisi de prendre le transport en commun et de laisser la voiture au stationnement gratuit du traversier d'Alameda mais nous aurions pu tout autant la prendre car la circulation en ville était raisonnablement fluide et les stationnements disponibles partout quoique dispendieux par endroits.

    Photos: https://photos.app.goo.gl/sUFo8Qr8DKwtzgYw8

     

    Sites:

    Pour les nostalgiques: www.streetcar.org

    Horaire d'autobus: www.sfmuni.com

     


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